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La plateforme des fonctions dirigeantes du GREA va désormais écrire un compte rendu de ses réflexions, à l’image des autres plateformes du GREA dans l’objectif de communiquer au réseau ses sujets de réflexions.

Alors que la thématique de la dernière séance concernait l’intégration, le débat s’est ouvert sur les besoins actuels. Plusieurs constats sont faits :

• Les moyens nécessaires pour l’intégration ne sont pas souvent adaptés aux personnes en situation d’addiction. Alors que les exigences professionnelles sont de plus en plus en plus importantes, les prestations destinées aux personnes les plus vulnérables sont parfois mises à mal. Des pistes, comme le « working first » seraient à creuser, mais elles demandent des moyens et un soutien politique.
• Les questions de précarité sont également prégnantes, avec l’arrivée des scènes ouvertes et une consommation de crack de plus en plus présente. Les besoins en ressources humaines et en prestations spécifiques sont ici très importants. Sans réaction appropriée, les équipes auront des difficultés à accompagner adéquatement.
• Les délais pour accéder à un accompagnement ambulatoire ou résidentiel sont particulièrement longs, remettant en cause un accompagnement alors que les demandes augmentent. Le contexte actuel joue ici et peut être un rôle, à explorer.
• Dans ce contexte, le recrutement de spécialistes qualifiés est rendu plus difficile. D’un côté seulement le métier demande un engagement important et les besoins se complexifient, mais les moyens mis à disposition diminuent relativement. Les organes de formation ne sont pas toujours capables de former suffisamment de nouveaux professionnels. Les salaires ne sont pas toujours non plus très attractifs.
• Les addictions ont été longtemps moins visibles, mais la situation actuelle, décrite ci-dessous, va demander une réaction si l’on veut éviter.

Fort de ces constats, la plateforme évalue la possibilité de communiquer à ce sujet dans la presse généraliste afin d’attirer l’attention sur les besoins actuels.

La plateforme s’est finalement concertée autour des besoins en matière de compétence en protection des données. Plusieurs pistes sont en cours d’évaluation, notamment la mise en place d’une formation par le GREA ou l’adaptation d’outils comme ceux de la faitière artiset aux spécificités de notre domaine.