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Violences faites aux femmes : alcool et psychotropes souvent occultés

Le Parisien
11.11.2019

Dans une tribune, des médecins, experts et proches de personnes dépendantes à l'alcool français réclament que la consommation d'alcool et de psychotropes soit mieux prise en compte dans le cadre des violences faites aux femmes. 

L'article rappele que l'analyse des morts violentes au sein du couple survenues en 2018, et plus particulièrement des 121 féminicides, publiée par la délégation d'aide aux victimes, montre que dans 55 % des cas, au moins l'un des deux, auteur ou victime, est sous l'emprise d'une substance (alcool, stupéfiants, etc.).

Si le phénomène des violences liées à l'alcool et aux psychotropes est mieux observé, les mesures sur la prévention, l'aide aux victimes ou la prise en charge spécifique des auteurs sont clairement insuffisantes. La prévention de ces violences spécifiques supposerait, pour le gouvernement, d'agir sur la consommation d'alcool. En France, la moindre mesure, aussi justifiée soit elle, touchant à la consommation d'alcool, devient un problème politique paralysant les décisions.

De manière plus générale, les mesures de prévention sont également insuffisantes en Suisse, un article paru dans le 24heures ce week-end, soulignait aussi un manque de prévention des problèmes liés à l'alcool dans notre pays. Notamment les mesures strucurelles qui ont fait leurs preuve, mais là aussi il s'agit d'un problème politique en lien avec des enjeux économiques importants.