Remise en cause des bombardements américains en Afganistan

Selon le cherche de la London School of Economics, David Mansfield, l'intervention contre les laboratoires de productions d'opium en Afganistan par des bombardements marque un changement fort de politique. Les travailleurs de ces laboratoires ne sont plus considérés comme des civils alors qu'on vise à affaiblir par tous les moyens les moyens de financements des talibans.
David Mansfield explique qu'il faut mettre ces bombardements en lien avec l'augmentation annoncée par l'UNODC (United Nations Office on Drugs and Crime) de la surface cultivée du pavot. Les chiffres de 328'000 hectares sont sans précédents et coïncident mal avec l'idée le fait que le gouvernement afgan alié des États-Unis contrôleraient désormais les deux-tiers du territoire. Le gouvernement américain a ainsi réagit.
Les risques de morts civiles, les fameux "dégâts collatéraux" remettent en cause, selon le chercheur qui étudie la région depuis 20 ans, l'efficacité de la destruction d'un laboratoire sur le financement du mouvement taliban.