Rapport sur le financement de l'aide en cas d'addiction

Comment cette aide est-elle financée en Suisse ? Quelles sont les difficultés et les lacunes à cet égard ? L'étude s’est penchée sur ces questions. Kilian Künzi, co-auteur de l’étude, présente les principales conclusions.
L’étude repose sur une large enquête menée auprès des acteurs de l’aide en cas d’addiction (autorités des cantons/villes, fournisseurs de prestations, associations professionnelles, services spécialisés). Elle donne une vue d’ensemble des structures d’offre, de planification et de financement et révèle le point de vue des professionnels sur l’état actuel du financement de cette aide ainsi que sur les difficultés et lacunes dans ce domaine.
Les principales conclusions de l'étude :
Comme l’a démontré l’étude, les avis des différents groupes de professionnels et de personnes interrogés divergent parfois sensiblement. Les réponses à l’enquête permettent de dessiner les « pistes » suivantes, qui pourraient être approfondies dans une prochaine étape :
■ clarifier le financement de certains types d’offres, en particulier dans le domaine non LAMal (comparaison entre système social et système de santé) ;
■ amener le débat sur les garanties de prise en charge et les solutions envisageables pour une meilleure équité en termes de financement et de chances ; examiner la possibilité d’instituer des services indépendants d’orientation du patient ;
■ examiner la mise en œuvre de mesures visant à améliorer le pilotage et la planification des besoins ; discuter des possibilités de renforcer la coordination à l’échelle cantonale ou régionale ;
■ examiner la répartition des charges et la participation aux coûts des pouvoirs publics (Confédération, cantons, communes).
Prochaines étapes
L’étude a été conçue en tant qu’outil pour planifier les étapes suivantes. Lors de l’élaboration de ses recommandations, l’OFSP pourrait intégrer des solutions qui ont déjà fait leurs preuves pour résoudre des problèmes spécifiques dans certains cantons.