L'Angleterre ouvre la voie à la prescription médicale des vaporettes

En cas d'approbation de ce projet, les médecins pourraient décider au cas par cas s'il est approprié de prescrire une vaporette à des patient·e·s pour les aider à arrêter de fumer. Si les vaporettes "contiennent de la nicotine et ne sont pas sans risques", indique le communiqué, le gouvernement précise qu'elles sont cependant moins nocives que le tabac, s'appuyant sur des études britanniques et américaines. Les fabricants de vaporettes devront de plus soumettre leurs produits à l'agence britannique des produits de santé, pour qu'ils y suivent les mêmes processus d'approbation que les médicaments.
L'Angleterre compte environ 6 millions de fumeuses et de fumeurs, qui sont réparti·e·s inégalement entre les régions riches et défavorisées. Le gouvernement de Boris Johnson inscrit également cette politique dans le "rééquilibrage" promis par le Premier Ministre. En 2019, le tabagisme a causé 64'000 décès prématurés.