En France, les locaux de consommation à moindre risque seront ouverts aux inhalations
La consommation de crack est devenue depuis plusieurs années un sujet politique dans la capitale, les solutions de réductions des risques restaient limitées. L'inhalation est notamment exclue des locaux de consommation à moindres risques. Finalement, le principe de consommation par inhalation a été arrêté par la ministre Agnes Buzin. Cette mesure pourra s'inscrire dans un plan stratégique qui prévoit notamment la mise en place de salles de repos, des médiateurs pour les riverains et une présence mobile médicosociale (maraudes).
Autre bonne nouvelle : les locaux de consommation à moindre risque pourront également être ouverts plus rapidement, la période de test ayant été réduite à une année. Rappelons qu'en France il existe actuellement deux locaux de consommation à moindre risque à Paris et Strasbourg.
Pour l'instant, faute de moyen, seul le local de Strasbourg est en mesure de s'adapter afin d'accueillir les personnes inhalant des substances. Plusieurs solutions sont à l'étude selon l'adjointe à la Santé de la maire de Paris, pour offrir des prestations de réduction des risques adaptées dans des délais réduits dans la capitale : des locaux "en dur", l'introduction d'espace de consommation dans les CARRUD (centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues) ou des unités mobiles.