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Au jour d’aujourd’hui, la pensée et la sensation sont déconnectées. La perception sensorielle de la faim prend le pas sur les besoins physiologiques. Il faut donc aider les jeunes à se reconnecter à leurs sensations (comment ai-je faim ? Qu’est-ce qui m’attire le plus dans un aliment : la vue ? L’odorat ?). Parallèlement, l’image corporelle des jeunes est liée au regard des autres, sous le prisme de la beauté. Il faut alors aider les jeunes à refléter une image corporelle positive de leur corps et travailler le décalage entre la réalité et ce qui est attendu. On peut notamment travailler l’esprit critique des jeunes face aux images véhiculées sur le Net, promouvoir la diversité des corps et faire vivre des expériences corporelles positives.

En ce qui concerne les troubles alimentaires avérés, il existe un questionnaire pour évaluer si un jeune entre dans un trouble. En tant que travailleur social, on peut travailler à identifier les déclencheurs et la pleine conscience est un outil très adapté pour accompagner ces jeunes en difficulté face à leur corps.

Dans la deuxième partie de PF, le nouveau site « Gouvernail », mis en ligne le 9 mai dernier, a été présenté.